CG 85 & CG 13 MEME COMBAT CONTRE LA CULTURE

  En Vendée on appelle ça "la sécurité dans un collège", dans les Bouches du Rhóne l'argument était: "on n'a pas réussi à trouver l'auteur du bâtiment pour le consulter".

Mais c'est le même mépris que montrent les autorités locales dont la culture ne rentre pas dans leurs priorités. 

 "A La Roche-sur-Yon, une œuvre de Carlos Cruz-Diez a été envoyée chez le ferrailleur. Elle était évaluée à 200 000 €. L'artiste, outré, réagit.

Jeudi dernier, nous évoquions la disparition d'une oeuvre de Carlos Cruz-Diez,  jetée à la casse au nom de la sécurité dans un collège.
L'œuvre, une colonne de six mètres de haut, était placée depuis 1972 à l'entrée du collège des Gondoliers à La Roche-sur-Yon. Pendant les vacances de Pâques, le conseil général a tout simplement décidé de la détruire. " En mauvais état, elle menaçait de s'effondrer ", justifiait le conseil général.
Carlos Cruz-Diez, plasticien de la lumière et sculpteur de cette œuvre, a voulu s'exprimer sur le sort de son travail, estimé à 200 000 €. "Pour ceux qui ont demandé la destruction de ma "Colonne Chromointerférente" [...], l'art n'existe pas et n'a aucun sens. S'il en avait été autrement, l'œuvre aurait été entretenue depuis longtemps", a-t-il souligné, dans une lettre titrée L'insignifiance de l'art. L'artiste franco-vénézuélien, référence dans l'art cinétique, n'aurait jamais pensé "qu'un tel incident puisse avoir lieu dans un pays que tous considèrent comme cultivé et fervent défenseur des arts". "

Extrait du journal OUEST FRANCE du 18 juillet 2014

Mais alors qu'à Le Roche sur Yon il semblerait que le Ministère de la Culture n'était pas informé au préalable du crime qui allait être commis, à Arles, les services du Ministère de la Culture--d'abord sous Frédéric Mitterand, puis sous Aurélie Filipetti-- ont laissé faire le Département, se rendant ainsi complices de la dénaturation de l'oeuvre d'Henri Ciriani opérée au Musée départemental dirigé par Claude Sintès sous la tutelle du Conseil Général des Bouches du Rhône et du conseiller général délégué à la Culture Michel Pezet.