A PATIENT STUDY VIOLATED BY THE DEPARTEMENT DES BOUCHES DU RHONE


This statement by Henri Ciriani, was presented by Maitre Didier Bernheim in his plea before the Marseilles T.G.I. on December 17 2012. In Maitre Bernheim's words: "it reveals what motivates his demand and illustrates the degree to which his integrity as author has been violated."


The extension to the Musée Archeologique in Arles which the Conseil Général des Bouches du Rhône is in process of implementing, is radically at odds with the studies I patiently conducted during the first phase of the 1983 competition, followed by year-long consultations with the curators before concluding the second phase, then during those years taking account of departmental and regional fund-raising activities, application of the accolade "Grand Projet" by the government of François Mitterand, a European Union grant, finalising the brief for tendering, plan modifications to integrate a research centre, preparation of the dossiers for consultants and spatial adjustments to accommodate their physical requirements to meet an on-site starting date August 1989. These six years of work, which I in no way regret, were necessary to create a perfect solution. By 'perfect' I wish to indicate that it is a totality, one indivisible work, complete. It responds totally to the requirements of the brief, while remaining loyal to the generating theories. The myriad modifications, however small, which come with building realisation, received my undivided, patient attention to ensure a unique œuvre. I am proud of this, and both critics and architects consider this to have been the culmination of my life's work, my masterpiece. The Arles Museum encompasses my spirit. Whenever I am introduced to audiences across the world, Arles, and my other museum at Peronne, are cited. If I permit my work to suffer this degradation, my reputation likewise will endure a similar fate.

(translation by Allen Cunningham)

UNE ETUDE PATIENTE BAFOUEE PAR LE DEPARTEMENT DES BOUCHES DU RHONE

Ce texte, rédigé par Henri Ciriani, fut présenté par Maître Didier Bernheim dans sa plaidoirie devant le Tribunal de Grande Instance de Marseille le 17 décembre 2012. Dans les termes de Maître Bernheim: "il motive sa demande et donne la mesure de l'atteinte à son droit moral d'auteur" :

L'extension que le Conseil Général des Bouches du Rhône est en train de réaliser s'oppose radicalement à l'oeuvre que j'avais patiemment étudiée, depuis les premiers croquis de la première phase du concours en 1983, poursuivie pendant l'année de concertation avec les conservateurs avant le rendu de la deuxième phase, puis durant toutes les années où, attentifs aux nécessités financières et programmatiques liées à l'obtention des différentes subventions départementale et régionale, le label "grand projet" par le gouvernement de François Mitterrand, la subvention européenne, en intégrant une première modification lors du passage du musée à l'institut de recherche, la préparation du dossier de consultation des entreprises et les ajustements spatiaux pour faire coïncider le programme et les systèmes constructifs des entreprises, pour arriver au début des travaux en août 89. Ces six années d'études, que je ne regrette pas, ont servi à concevoir un objet parfait. Par parfait je veux dire qu'il est entier, un et indivisible, complet. Il répond totalement aux exigences du programme sans renier les volontés théoriques qui le fondent. Car tous les changements, pour petits qu'ils soient, et ils n'ont pas manqué non plus durant la phase réalisation, ont reçu mon implication totale et patiente pour que l'oeuvre demeure unique. J'en suis fier et les critiques et la profession la considèrent comme l'aboutissement de ma carrière, mon "chef d'oeuvre" en quelque sorte. Le musée d'Arles me représente. Chaque fois qu'à l'étranger je suis introduit au public, on mentionne Arles et Péronne (mon autre musée). Si je permettais qu'on dénature ce bâtiment, c'est ma réputation qui le serait."





AUDIENCE DU 6 REPORTÉE AU 20 DECEMBRE

L'Ordre des avocats de Marseille auquel s'est associé celui d'Aix-en-Provence a décidé une journée morte le 6 décembre, jour des obsèques de Maître Raymonde Talbot. Maître Hamdi ayant reçu instruction de son Bâtonnier de solliciter un renvoi, il n'est pas possible de maintenir l'audience de plaidoirie de demain. Le président de la 1ere chambre a accepté de renvoyer l'affaire au 20 décembre.